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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/454

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tion, si l’on s’en rapporte à l’organisation des mammifères. Mais voici quelques motifs pour en douter et peut-être pour abandonner tout-à-fait cette détermination. C’est aussi en ce lieu la place de l’utérus des oiseaux ; les urétères n’y aboutissent pas, et ce sont au contraire les oviductus qui confinent à son unique ouverture[1]. Il y a exactitude dans le tracé des orifices des deux oviductus LL et de celui I de la grande poche.

Chaque orifice d’oviductus est gouverné par un froncis du derme, ou par un sphincter favorisant la sortie des produits de l’ovaire, et ne s’ouvrant au contraire à rien d’extérieur. Comme il plaît à l’animal, cette entrée, tenue bâillante, prend la forme de la bouche d’un entonnoir, ou bien, en se fermant, ne laisse plus apercevoir qu’une simple fente, laquelle même disparaît par l’emploi de deux lèvres extensibles qui se superposent l’une sur l’autre. Entre le froncis dont il vient d’être parlé et ces lèvres tout-à-fait extérieures, existent donc un petit espace et comme une sorte de poche vestibulaire.

J’entre dans ces détails pour en venir à un fait

  1. La nature du fluide contenu dans la poche sphéroïdale ferait cesser cette incertitude. Tous les fluides animaux se ramènent à deux principaux, le mucus et l’albumine : en les éprouvant par le feu, ils se distinguent, l’albumine en se coagulant, et le mucus en passant à une toute autre altération.