Aller au contenu

Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/461

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 427 )

vastes et des plus curieux, un champ d’une fécondité à me donner le plus vif désir de reprendre la rédaction d’un travail anciennement commencé sur les organes sexuels ; mais d’ailleurs les relations et l’amalgame de ces organes avec les derniers rameaux des voies intestinales et urinaires ont accru mes difficultés en me faisant connaître un plus grand nombre de diversités.

Ce sont ces diversités qu’il faut rassembler dans un résumé et comparer entre elles, dans quelque état d’exception et d’objection qu’elles se présentent relativement à notre loi des connexions. Pour nous en tenir aux sujets qui sont exposés précédemment, nous remarquerons que le rectum débouchant séparément chez les mammifères, il n’est là que deux voies confondues ensemble, les organes sexuels s’ouvrant dans les dernières routes de l’appareil urinaire ; et qu’à l’égard des monstruosités, des oiseaux et des monotrèmes, chez lesquels les trois voies se confondent ensemble, on trouve les variétés suivantes.

1o Chez le podencéphale. Le rectum débouche le premier vers le col de la vessie, par conséquent dans l’urètre et à son origine. Ce sont ensuite les canaux séminifères qui s’insèrent et s’introduisent dans ce conduit, mais qui s’y rendent un peu plus loin ; et définitivement l’urètre reste seul pour conduire au dehors les trois excrétions possibles.