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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/462

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2o Chez les oiseaux. Le rectum prend la vessie urinaire au point extrême de son prolongement dans l’abdomen, y pénétrant vers son fond : celle-ci, privée d’urètre, a son autre issue s’ouvrant dans une dernière poche, laquelle fait partie de l’organe sexuel.

3o Et chez les monotrèmes. L’organe sexuel occupe au contraire une position toute centrale, allant se grouper très-profondément avec les diverses parties de l’intestin : il débouche dans les voies urinaires, que nous avons vues formées par un long canal ; puis et enfin, celles-ci se rendent dans un dernier conduit, qui est ou le rectum lui-même, ou sa poche vestibulaire.

De telle sorte que le dernier compartiment dépend, chez le Podencéphale, de l’appareil urinaire ; chez les Oiseaux, de l’appareil générateur, et chez les Monotrèmes, de l’appareil intestinal.

L’exception au principe des connexions qui résulte de cette discussion, et qui, surtout dans ce résumé, paraît si manifeste, forme-t-elle réellement une objection qui doive faire renoncer à l’usage pratique de notre règle fondamentale ? Nous n’avons rien dissimulé de sa force, et c’est avec la même sincérité que nous allons donner quelques explications qui pourront la montrer plus spécieuse que véritablement décisive.