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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/532

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d’acide sulfurique, et elle périt encore et nécessairement lors même qu’il est pourvu à son alimentation par une succession réglée de versemens d’eau acidulée, quand arrive l’usure totale des appareils ou des plaques qui plongent dans les auges.

Dans cette position des choses, qui peut douter que la pile ne puisse, ne doive produire régulièrement et exactement le phénomène qui est la fin de sa mise en activité, qu’elle n’opère nécessairement la décomposition des fluides contenus dans les auges ? Mais cependant que vous apportiez d’autres conducteurs croisant leurs actions avec ceux de la machine, vous occasionerez une perturbation dans les phénomènes. Maître d’agir à votre gré dans l’expérience, vous en expliquerez facilement les effets, soit réguliers, soit irréguliers ; et vous recueillerez cette conclusion définitive, que les phénomènes se développent constamment de la même façon sous l’influence de causes déterminées, et qu’ils varient comme changent leurs conditions prédisposantes. Rien dans tout cela de préexistant ; mais, un corps étant formé, il l’est avec de certaines propriétés, et son activité est réglée d’après ces propriétés, qui tiennent à son essence.

La perturbation que nous venons d’admettre répond à la perturbation que les animaux éprouvent par l’effet d’un tirage extérieur. Sans cette perturbation, un animal régulier serait produit ; elle