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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/561

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Joséphine, en remontant durant trois semaines plusieurs fois le jour dans sa cellule, aura été continuellement exposée aux mêmes troubles ; et, de cette manière, des lésions d’abord légères seront devenues des lésions invétérées et profondes. Ainsi les brides placentaires auront pris avec le temps assez de consistance pour devenir de puissantes ordonnées, pour entraîner la plupart des organes dans les plus grandes aberrations.

La troisième époque se compose du temps où Joséphine, ayant trouvé à se placer, a été surchargée de travaux. Ces fatigues occasionnèrent un état maladif, un gonflement du ventre qui dura de quinze à vingt jours. Quelle a pu être l’influence de cette crise ? Je l’ignore, et je ne me permettrai aucune supposition, si ce n’est celle pourtant de lui attribuer d’être pour quelque chose dans la pénurie des eaux de l’amnios. Il est constant que cette pénurie fut continuelle pendant toute la grossesse de Joséphine ; mais il suffirait peut-être de l’existence des brides placentaires pour l’avoir occasionnée.

D’où vient cette toute-puissance des brides placentaires, que de leur seule intervention dépendent tant de monstruosités diverses ?

Serait-ce que les eaux de l’amnios font partie des fluides assimilables comme ayant été suffisamment élaborés, et par conséquent comme se trouvant