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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/571

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tous les points de la circonférence, pour admettre en plus, dans la cavité qu’elles circonscrivent, la quantité de fluide nourricier qui y est apportée, ce n’est pas sans qu’il leur soit fait violence ; ce qui amène durant la diastole une réaction des cloisons, tant sur le fœtus que sur le fluide porté au delà de l’extrémité de ses vaisseaux. Or, ce qui résulte de ces actions et réactions, c’est que les contractions du cœur cherchent à porter plus loin le sang, et celles de l’utérus à le repousser tout autant en sens inverse, et par conséquent hors des espaces qu’il était d’abord parvenu à développer et à remplir. Ces succès balancés et alternatifs donnent lieu à la formation d’aréoles ou petits espaces celluleux, qui finalement constituent le tissu cellulaire. Plusieurs couches de ce tissu cellulaire, rapprochées et rendues de plus en plus adhérentes par les pressions extérieures, sont ce qui, en dernière analise, constituent les tégumens du fœtus.

Ainsi chaque point du derme est un produit moléculaire arrivant du centre à la circonférence, et-dont le caractère de spécialité se conserve à toujours, se perpétuant en effet par l’isolement des poils et des écailles. Or la peau, n’étant pas formée partiellement et par petits contournemens, et n’ayant pas de bords dans la nécessité d’aller superficiellement gagner un autre bord à distance, peut indifféremment, s’il y a cause à cet effet, rester ouverte