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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/573

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parvenait, comme les insectes aquatiques, à séparer l’air contenu dans ses eaux ambiantes, nous aurions la solution de cette grande question si long-temps cherchée et si souvent débattue, la respiration du fœtus. Celui-ci, en naissant, est privé d’un agent tout-puissant, ayant aidé à le former, l’utérus de la mère ; mais il en retrouve un autre lui correspondant et s’employant au même usage ; un autre, organe vierge et comme tenu en réserve pour ce moment. Je n’en puis dire aujourd’hui davantage sur ce point. Il faut d’abord que j’aie établi ce que sont essentiellement des trachées : ce que je ferai incessamment. Ces vues sont d’ailleurs à peu près étrangères à l’objet de cet ouvrage ; puis, elles demandent à être mûrement réfléchies.

Conclusion dernière.

En terminant ce livre, j’en repasse dans ma mémoire les principales circonstances.

Quand à mon début je fus frappé du spectacle de monstruosités si nombreuses et bizarres jusqu’au degré de l’extravagance, il me sembla que je contemplais l’Organisation dans ses jours de saturnales, fatiguée à ce moment d’avoir trop longtemps industrieusement produit et cherchant des délassemens en s’abandonnant à des caprices.

Cependant c’était cet excès même dans le déré-