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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/59

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ne portaient sur cette détermination, et ne donnaient lieu de soupçonner que l’occipital supérieur fût à l’origine formé de deux os primitifs. Ce qu’en avait dit fort anciennement Kerkring avait été négligé, et n’a guère été repris et revu de nos jours que par M. Serres.

Avec plus de motifs pour prendre une opinion sur cette question, sachant que les animaux inférieurs ont constamment le trou occipital fermé en haut par deux occipitaux supérieurs, conduit, comme avec un fil d’Ariadne, par la loi des connexions, et de plus déterminé par plusieurs autres considérations que j’aurai plus bas sujet d’exposer dans le plus grand détail, j’adopte entièrement sur ce point le travail de M. Lallemand.

Je dis sur ce point, et fais cette distinction à cause d’une légère dissidence. Ce que M. Lallemand appelle un débris du pariétal m’a paru d’un très-grand intérêt : y ayant regardé de près, je l’ai vu formé non d’une seule pièce, mais de deux[1]. Je nomme aussi autrement que lui ses portions basilaires du sphénoïde et de l’occipital[2].

On conçoit, d’après ce qui précède, que j’ai dû voir tout ce crâne avec plus d’attention. On m’a permis d’en séparer les pièces ; je les aperçois pré-

  1. Voyez pl. I, les lettres S, T.
  2. Voyez même pl., les fig. numérotées X′, X″.