PRÉFACE.
Je me disposais à donner la suite de mon Ostéologie comparée. Je ne changeai de résolution qu’après en avoir lu quelques parties dans le sein d’une société savante. Cette suite est ce que j’avais promis de publier. Mon motif pour changer fut bien frivole, et je m’en punis par cet aveu naïf.
On interrompit ma lecture à l’occasion de quelques propositions d’anatomie générale que je venais d’énoncer : on ne pouvait admettre qu’elles fussent applicables à l’anatomie humaine, qu’on regardait comme une science achevée. Les débats furent vifs.
Un peu susceptible, et dominé par le sentiment qui donnait du mordant à la muse de Juvénal, je me décidai à écrire de suite un Mémoire tout d’anatomie humaine et tout en considérations et faits nouveaux ; et le volume