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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/70

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l’hipposphénal Y, c’est-à-dire des corps sphénoïdaux antérieur et postérieur.

Ces derniers diffèrent peu de l’état normal, si ce n’est par une moindre dimension. Supérieurement et entre les ingrassiaux est un sinus longitudinal pour la racine des nerfs olfactifs, un peu en arrière une gouttière transversale extrêmement étroite pour celle des nerfs optiques, et plus postérieurement en est une autre parallèle, mais bien plus large et plus profonde ; c’est la fosse pituitaire, laquelle est bordée comme d’ordinaire par le rudiment des apophyses clinoïdes postérieures. Inférieurement on remarque également les mêmes dispositions qu’à l’ordinaire. Les deux corps sphénoïdaux, toujours à cet âge confondus et soudés l’un avec l’autre, sont cependant comme distingués sur les côtés par les tubérosités articulaires des ptéréaux (les ailes sphénoïdales de la région oculaire).

Les grandes différences sont toutes pour les ingrassiaux. Observez que de tout l’ensemble figuré no 6, ce sont les seuls os en contact avec le cerveau. Celui-ci manque, ceux-là varient ; mais, ce qu’il ne faut pas perdre de vue, ils varient seuls, non avec eux les corps sphénoïdaux, qui leur servent de support et avec lesquels ils se confondent de fort bonne heure par des articulations synarthrodiales. Il n’y aurait que ce fait pour établir que ce sont