réduisent ainsi à une portion de cercle pour servir à l’encadrement des nerfs optiques.
Ce n’est pas que, malgré cette singulière métamorphose, on ne puisse parvenir à y retrouver le principe de leur conformation habituelle. En effet le bord antérieur des ingrassiaux dans l’état normal n’est pas droit, mais découpé, de façon qu’on distingue sur le milieu une gorge laissant en dehors l’apophyse en forme d’épée, et en dedans une saillie plus obtuse (voyez pl. III, fig. 13). Qu’après cette observation vous veuillez revenir à l’ingrassial dans son état pathologique, pl. I, fig. 6, lettre Œ, vous aurez à remarquer que sa partie antérieure présente aussi encore plus distinctement deux apophyses, l’externe très-aiguë et l’interne ovoïde, toutefois avec cette différence, que dans le premier cas l’apophyse ensiforme s’étend de côté, et que dans le second, au contraire, elle a sa pointe dirigée en avant. Je rapporte leurs dimensions prises sur des sujets de même âge, savoir, pour le premier, trois lignes de devant en arrière et six lignes d’un bout à l’autre latéralement, et pour l’ingrassial à l’état pathologique, trois lignes d’avant en arrière et deux seulement en côté[1].