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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/89

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et que lors même qu’ils y appartiendraient, ce serait encore avec insuffisance, étant beaucoup trop petits, et ne couvrant, quand ils existent, qu’une étendue beaucoup trop bornée.

Les lobes postérieurs du cerveau occuperaient-ils une même conque avec le cervelet ? Ces lobes, parce qu’ils seraient plus grands dans l’homme que leurs analogues chez les animaux, seraient-ils, par une anomalie qui renverserait l’ordre proportionnel, seraient-ils privés de pièces spéciales[1], dont il semble qu’ils devraient au contraire avoir plus de besoin ?… Mais attendez… Consultez cette même théorie qui tout à l’heure était encore invoquée… Où vous faut-il chercher de propres pièces pour ces lobes ?… Où ?… N’est-ce point à leur surface ?

  1. En faisant jouer aux interpariétaux, comme dans ce passage, le rôle de couvercle des lobes postérieurs du cerveau, je rapporte ce qui en est manifeste dans l’homme ; mais je me garde bien d’en rien conclure pour leur dépendance réciproque et nécessaire partout ailleurs. J’irais contre des faits que j’ai recueillis ; car j’ai sous les yeux des crânes, entre autres celui d’un mouton, où, par l’effet d’une influence pathologique, les interpariétaux se sont accrus en raison inverse du volume des lobes postérieurs.

    Les interpariétaux me paraissent au contraire dans des relations plus décidées avec d’autres systèmes, spécialement avec celui de l’appareil auditif. Je ne puis dans cette occasion faire connaître les sources où j’ai puisé les motifs de cette nouvelle manière de les considérer.