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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/94

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peut s’en assurer à la seule inspection des figures, que le degré d’ossification ne suit pas toujours très-exactement l’ordre des temps. Il y a à cet égard beaucoup de différences d’homme à homme. Tant de professions distinguent ceux-ci dans la société, et leur organisation s’en ressent tellement, qu’il ne faut pas s’étonner de trouver quelques différences spécifiques d’un individu à un autre.

Le no 3 est terminé inférieurement par un onglet o : c’est de même fig. 5, avec cette différence cependant que l’onglet s’annonce comme un produit plus nouveau que sa gangue, et en montrant distinctement ses sutures, comme un osselet à part. L’occipital no 6 en est privé, bien qu’il soit plus grand et qu’il soit pris d’après un sujet plus âgé. Celui fig. 7 a cet onglet confondu tout-à-fait avec le reste de la pièce ; et enfin ce que j’ai voulu rendre manifeste par la comparaison des nos 5 et 8, c’est que le même point o présente dans l’une et dans l’autre figure un pareil degré d’ossification. La grandeur et l’âge très-différens des objets qui ont servi de modèle l’établissent suffisamment.

De la spécialité des élémens du proral et de la précocité de leur aggrégation.

Pour en revenir au proral, je prévois une objection. Les quatre os dont il est formé, pourra-t-on