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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/96

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et en effet l’extrême volume de ceux-ci, leur apparition plus précoce, le développement proportionnel des parties accessoires, tout tient évidemment à cette artère, parce que toutes les subdivisions de ce principal rameau participent nécessairement à son état originel, c’est-à-dire à ses conditions de plus fort calibre.

Il faut donc distinguer dans le grand occipital supérieur du crâne humain deux systèmes de pièces osseuses, l’un formé par les interpariétaux qui recouvrent certaines portions de la principale masse encéphalique, et l’autre composé des deux occipitaux supérieurs au profit de la masse inférieure. Ces destinations spéciales ont généralement été remarquées. Notre célèbre confrère M. le docteur Portal, dans son Anatomie médicale, les donne avec précision. « L’épiphyse supérieure de l’os occipital, dit ce savant anatomiste, loge dans ses deux fosses supérieures les lobes postérieurs des hémisphères du cerveau, et dans ses deux fosses inférieures une portion des hémisphères du cervelet. » Et M. Béclard fut encore mieux sur la voie de nos distinctions quand, avec cette parfaite sagacité qui est le principal trait de son talent, il a dit dans son Mémoire sur l’ostéose « que le proral est, par les germes inférieurs, un os du cervelet, et un os du cerveau par ses germes supérieurs. »