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Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/190

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— L’ironie est de bon goût, ma chère cousine ; mais j’admire comme vous tenez registre de mes vieux péchés. J’avais certes oublié celui-là.

— Oh ! vous avez l’air piqué : est-ce un regret ou un remords que je réveille en vous ? Peut-être l’un et l’autre. Eh bien, parlez : si vous voulez renouer avec votre princesse, nous pouvons lui envoyer un ambassadeur qui a du crédit auprès d’elle. Je ne sais combien il a fallu de temps à mon cousin pour lui plaire ; mais ce qui vous surprendra peut-être, c’est qu’à peine arrivé de sa province, mon neveu a dîné en tête à tête avec la belle Maria.

Nous avons oublié de dire que Paul était en tiers dans cette conversation, mais réduit jusqu’ici aux à parte du dialogue, et se mordant les lèvres dans un coin où il feignait de lire le journal. Se trouvant presque interpellé, il leva la tête, et vit que M. d’Armentières le regardait avec l’air d’un homme qui se demande s’il est le but de quelque mystification.

— Oui ; continua madame Babandy, vous