Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/189

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modeste, avez-vous donc adoré un assez grand nombre de beautés et de célébrités que votre mémoire ne puisse plus retrouver dans la foule la belle Maria Balai ?

— Madame, qui a pu vous dire… ? et avez-vous pu croire…. ?

— Qui, monsieur Théodose ? quelqu’un qui n’a pas voulu se nommer ; c’est par une lettre anonyme qu’un ami charitable, s’imaginant que j’avais un intérêt direct à savoir tous vos secrets malgré vous, m’informa dans le temps que vous étiez l’adorateur préféré de la moderne Terpsichore.

— Vous ne m’avez jamais parlé de cette lettre……

— Vous avez bien assez de lire celles que vous recevez à votre adresse avec la même signature, et d’ailleurs j’ajouterai que cette fois je pense que la lettre disait vrai. Avais-je le droit de vous faire la morale ?… Pourquoi paraître déconcerté ? Ah ! c’est ce mariage, mon pauvre Théodose, qui rouvre une plaie mal fermée. Ne vous désespérez pas, il n’est pas fait, il peut encore se rompre……