Aller au contenu

Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/228

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— De qui ? de la dame que tu partages avec M. d’Armentières.

— Adieu, je vois que tu ne me connais pas, ni elle non plus.

Et Paul laissait là le domino noir. Le domino s’attacha à son bras en continuant :

— Si on m’a trompée, tu ne dois en vouloir qu’à celui qui m’a répété encore tout à l’heure ce que je viens de te dire.

— Ah ! c’est M. de Tancarville qui t’a dit cela, fort bien ; c’est à lui que j’en demanderai l’explication.

— Si tu veux le punir, contente-toi de m’enlever à lui. Voilà trois samedis qu’il doit toujours m’apporter ton adresse ou t’emmener ici, et qu’il y vient seul en se disant fort amoureux de moi.

— T’a-t-il vue et sait-il qui tu es ?

— Pas plus que toi.

— Ce n’est pas assez pour que je sois sûr d’avoir la préférence. Je veux pouvoir lui dire que je t’ai vue et que je sais qui tu es.

— Volontiers, mais à la fin du bal… qui finira pour nous quand tu voudras.

— Je ne suis pas tout-à-fait libre de sortir