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Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/246

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priétaire d’une ou de plusieurs habitations cultivées par des noirs, avait cru de son devoir d’étudier leurs maladies, afin de leur porter au besoin les premiers secours de l’art. Selon le docteur Valésien, don Antonio de Scintilla était dans son genre un empirique de quelque mérite, et un observateur plein de sagacité. Sa confiance en lui alla jusqu’à lui lire un chapitre particulier de ses mémoires, qu’il passait toujours en les lisant à ses plus intimes amis.

Parmi ceux qui visitèrent Paul dans la maison du docteur Valésien, ce fut M. d’Armentières qu’il vit le moins souvent. Ce n’était pas chose surprenante ; M. d’Armentières était obligé de partager son intérêt entre le neveu blessé et la tante malade. Peut-être aussi, s’étant presque coudoyé le premier jour avec le général Mazade, la crainte de rencontrer celui-ci pouvait bien expliquer la rareté de ses visites.