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Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/366

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hasard seul, à ce qu’il paraît, m’a rendu favorable.

— Je vous jure, dit Paul, qu’il y a deux jours encore j’ignorais qui étaient M. de Scintilla et M. de l’Étincelle ; l’un, je le croyais un créole espagnol, l’autre, je n’en avais jamais entendu parler.

— Je vous remercie, Paul, je vous remercie ; écrivez à M. de l’Étincelle que je l’attends demain à neuf heures, et que je n’y serai que pour lui. Jusque là, Paul, vous approuverez que je n’y sois pour personne. J’ai besoin de me recueillir, de demander du calme, de l’indifférence même.

Odille se retira à ces mots dans sa chambre, et Paul écrivit à M. Antoine l’Étincelle que sa condition était acceptée.

Le lendemain matin, Paul descendit sur les huit heures dans le jardin, répétant pour la centième fois depuis la veille : — Pauvre tante ! sa tête résistera-t-elle à une pareille épreuve ?

Lucile lui avait dit que madame Babandy avait passé une partie de la nuit en prières. — Le ciel est juste, pensait Paul ; il est im-