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Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/439

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tions, un nouveau journal sous le titre de Gazette des………..[1]

» Il a peur qu’on lui vole son idée en son absence ; mais il part : le fait est qu’il était assez mal dans ses affaires depuis que, par considération pour sa tante, il avait rompu toute liaison avec le théâtre. »


huitième et dernier extrait.


Bohëmond de Tancarville à Paul Ventairon.


« Je ne puis, mon cher ami, que vous féliciter et de votre mariage fait sans tambour ni trompette, et de votre subite disparition après la cérémonie ; cela ressemble à un enlèvement. Il fallait cette petite couleur romanesque à une alliance telle que la vôtre, préparée prosaïquement et de longue main, et qui n’a rencontré aucun obstacle. Si j’eusse épousé comme vous une cousine, et il s’en est fallu de peu, vous le savez, je me proposais bien de ne pas me priver de quelque incident imprévu qui fît un peu parler de nous hors du cercle de la famille. Madame Mazade en a décidé autrement, et je l’en remercie, tant je suis heureux avec madame de Tancarville, qui pour me plaire se fait tous les jours un peu plus française, jusqu’à en paraître coquette.

» Le lendemain de votre départ sont arrivés lord et lady Suffolk, bien contrariés de ne pas vous trouver à Paris ; mais ils se rendent en Italie, et doivent passer à Arles, où lady Suffolk espère bien que vous l’attendrez. Si madame de Tancarville n’était pas in family way[2], comme on dit en Angleterre, nous serions du

  1. Ce journal n’étant pas réalisé encore, la discrétion nous oblige de laisser le titre en blanc, toute l’idée étant dans le titre.
  2. En chemin d’avoir des enfants, enceinte.