son adversaire !… Du bluff !… Avec moi, ça ne réussit pas !
De son côté, l’usurier pensait :
— Il hésite ?.. Il a peur !… C’est ainsi que j’aurais dû parler quand il est venu me menacer dans mon cabinet. » Il sourit et s’adressant à Jacques :
— Réfléchissez-bien.
Dubanton écarquilla les yeux :
— À quoi ? fit-il comme ahuri.
— Mais… à ce que je vous propose…
— Eh bien ! je garde le dossier et… vous me répondrez !
— Ainsi, c’est votre dernier mot !
— C’est mon dernier mot.
Il prit son chapeau et sortit.
Ce départ précipité ne fut pas sans troubler le jeune homme. Si, par hasard, c’était vrai, ce qu’il avait dit ? Si réellement il avait de quoi se défendre ?… Ce n’était pas impossible après tout !
Mais bien vite il se rassura :
— Suis-je bête, se dit-il : je n’ai rien à perdre, moi, ce n’est pas comme lui !
En sortant de chez Jacques Dubanton, Barnesse, au paroxysme de la colère, était rentré chez lui. Il s’enferma dans ses apparte-