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Page:Pierre Daru - l'astronomie - poème en six chants.djvu/149

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DU TROISIÈME CHANT.

     On trouve dans Diodore de Sicile, liv. Ier, un passage tout-à-fait semblable à celui de Strabon ; il est même évident que l’un a été calqué sur l’autre ; mais on ignore lequel est l’original : ces deux écrivains étaient contemporains
d’Auguste.


(21). PAGE 111, VERS 16.


Le cycle de Méton à la postérité.

      « Méton proposa son cycle de 19 années solaires, pendant lesquelles s’écoulent 19 années lunaires et sept mois intercalaires. Par ce moyen les mouvements du soleil et de la lune sont très-heureusement conciliés, et les deux astres se retrouvent, à très-peu près, au bout de la période, au même point du ciel Quand son auteur en présenta les tables et une explication dans l’assemblée des Jeux olympiques, quoiqu’il changeât l’ordre public, sa forme fut adoptée sur-le-champ par toutes les villes et colonies grecques, et reçut unanimement le nom de cycle ou nombre d’or pour marquer son excellence, nom qu’elle a conservé jusqu’aujourd’hui chez la plupart des peuples de l’Europe, qui en font encore usage..... Le premier cycle commença l’an 432 avant Jésus-Christ. »
                            (Bailly, Hist. de l’astr. anc., I. 8, § 12, 13, 14.)


(22). PAGE 112, VERS 8.


Ne fait qu’un jour sans nuit de toute une saison.

      Il n’est guères possible de croire qu’un philosophe qui avait voyagé ait raconté aux habitants de Marseille qu’en s’élevant vers le nord il était parvenu à un point où la voûte du ciel était si basse, qu’un homme ne pouvait s’y tenir debout. On a pourtant prêté cette exagération méridionale à Pythéas.

(23). PAGE 112, VERS 16.


Là le divin Platon, de sages entouré, etc.