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Page:Pierre Daru - l'astronomie - poème en six chants.djvu/17

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l’encourager par leurs suffrages, et lui faire goûter une récompense anticipée de ses travaux en l’admettant au sein de cette Académie, où toutes les sciences viennent se réunir, et dont il s’enorgueillissait, à si juste titre, de faire partie.

Puisse se réaliser le vœu le plus cher de l’auteur ! puisse son ouvrage contribuer à rendre plus général le goût de ces nobles sciences dont l’étude est si favorable aux méditations philosophiques, et qui nous font sentir si vivement, et la faiblesse des moyens matériels qui sont en notre pouvoir, et les puissantes ressources de notre esprit. L’astronomie, dit Bailly, par la grandeur de son objet, par le nombre, par l’étendue de ses découvertes, est de toutes les sciences peut-être, celle qui donne le mieux la mesure de l’intelligence de l’homme et la preuve de ce qu’il peut faire avec du temps et de la persévérance…… Elle nous a montré ces espaces énormes où nos pensées aiment à se plonger et à se perdre. En agrandissant l’univers elle a