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Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/180

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aux faveurs inestimables qu’elle consentoit à me prodiguer.

Déjà les soupirs profonds de la jeune vierge annoncent et ses desirs et ses craintes ; déjà l’air retentit des plaintes de la victime, que je tâche vainement d’étouffer sous mes baisers brûlans. Bientôt le cri de la pudeur s’envole, l’éclair de la volupté brille à nos yeux, et nous expirons dans les bras l’un de l’autre.

Ah comme je témoignai mon amour à la jolie et fraîche Jeannette ; de combien de caresses je, l’accablai, de combien de baisers je saturai ses charmes ; jamais ! non jamais je n’éprouvai tant de délices ;