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Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/181

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mes forces exaspérées par la perfection des appas qu’elle abandonnoit à mes mains libertines, firent de moi un Hercule, et depuis ce demi-dieu de vigoureuse mémoire, jamais pucelage ne fut aussi vertement fêté.

Beaucoup de mes lecteurs ne comprendront peut-être pas comment il est possible que Jeannette ait conservé son pucelage dans une maison dont la maîtresse la soumettoit à ses caprices libertins : je leur dois l’explication de ce problème singulier.

Jeannette étoit la fille d’un fermier d’une des terres de M. de Senneville, élevée par un père dont les