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Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/244

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mon jeune clitoris, et me fit goûter un plaisir qui m’avoit été inconnu jusqu’à ce moment ; mais ces plaisirs furent si vifs qu’après plusieurs soupirs énergiques, que le capucin eût beaucoup de peine à étouffer, en toussant d’une voix de Stentor, ma tête s’appuya sur son épaule, et je restai sans connoissance. C’est ainsi que je connus le bonheur, et que je déchargeai pour la première fois.

Ma main cependant n’avoit pas quitté le ferme outil de son excellence cloîtrée : il avoit acquis une roideur extrême. Il n’étoit pas extrêmement gros, mais il avoit cet honnête embonpoint qui convenoit si fort à une fille de mon âge. De tems à autre sa