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Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/245

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révérence aidoit ma main à aller et venir en tenant son affaire : j’en conjecturai que ce mouvement lui faisoit plaisir, je continuai à suivre l’impulsion qui m’avoit été donnée. Bientôt mon capucin soupira à son tour, il fut agité de mouvemens convulsifs, et je sentis mes doigts inondés d’une liqueur chaude et gluante qui jaillit de ce membre sacré.

Nous répétâmes deux fois ce joli exercice ; à la seconde fois, frère Ange, car il se nommoit ainsi ; frère Ange, dis-je, voulut faire entrer son doigt dans ma petite fente ; mais un cri de douleur que je retins lui prouva que j’étois pu-