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Page:Pilot - Chartreuse de Prémol, Drevet, 1882.djvu/82

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souscrivit en faveur de la maison de Prémol, de lui devoir une cense ou rente annuelle de treize livres, promise par les lettres de fondation de ce monastère ; laquelle rente n’avait point encore été assignée.

Vital d’Oysans (de Oisencio) en 1282. — Il accepta la vente que Pierre, Guigues et Jacques de Lisle, frères et Audise de Vieille Morte, femme d’Etienne de La Tour, firent au couvent de Prémol, le jour des nones de mars, jeudi après la fête de Saint-Marc de cette année, de leurs parts et droits dans la plaine et terrains occupés par le lac de Saint-Laurent[1].

Guiffrey de Virieu, 1284 et 1290. — Le jour des ides de février de cette dernière année, Jean de la Porte, de Saint-Laurent du lac, lui vendit, pour le couvent de Prémol, au prix de six cent vingt livres viennois, une terre située en la plaine de ce lieu, du contenu de 18 sétérées, avec maison, cour et jardin y contigus, dits au Reposoir[2], joignant le chemin qui tendait au pont du milieu ; dans cette vente étant compris le quart du droit qu’avait le vendeur dans la pêche du lac de Saint-Laurent.

Falco ou Falques, en 1304.

Guillaume de Crémieu, en 1312. — Il accepta, au nom des religieuses, la donation que leur fit le Dauphin Jean II, le lundi après la Nativité de Notre-Seigneur de cette année, du lac de Saint-Laurent et de

  1. Jeanne d’Oysans, nièce probablement de Vital d’Oysans, était sacristaine de Prémol, en 1341. Cette famille tirait son nom du pays de l’Oisans, où elle habitait.
  2. In loco viridi, apud Recubitum.