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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/1010

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soient pour la liberté ; que quelques uns dirigent leurs lois vers ce double objet, d’établir la liberté au dedans et la domination au dehors ; qu’enfin ceux qui se croient les plus habiles se proposent tous ces différens buts à la fois, sans pouvoir dire qu’ils aient un objet principal auquel tout doive se rapporter.

CLINIAS.

En ce cas, Étranger, nous avons donc bien fait, lorsqu’au commencement de cet entretien nous avons dit que toutes nos lois devaient toujours tendre à un seul et unique objet, et que nous sommes demeurés d’accord que cet objet ne pouvait être que la vertu.

L’ATHÉNIEN.

Oui.

CLINIAS.

Qu’ensuite nous avons divisé la vertu en quatre parties.

L’ATHÉNIEN.

Fort bien.

CLINIAS.

Et que nous avons mis à la tète de toutes l’intelligence, comme celle à laquelle doivent se rapporter les trois autres et tout le reste.

L’ATHÉNIEN.

Tu as parfaitement suivi ce qui a été dit, Clinias ; suis de même ce qui nous reste à dire.