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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/218

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L’ATHÉNIEN.

La disposition d’un homme en pareil état n’est-elle pas très mauvaise ?

CLINIAS.

Très mauvaise.

L’ATHÉNIEN.

Ainsi le vieillard n’est point, à ce qu’il paraît, le seul qui redevienne enfant ; il en arrive autant à quiconque s’enivre.

CLINIAS.

Tu as raison, étranger.

L’ATHÉNIEN.

Après cela, crois-tu que quelqu’un fût assez hardi pour entreprendre de prouver, non seulement qu’il ne faut pas fuir, autant qu’on le peut, la débauche, mais qu’il est même à propos d’en goûter quelquefois ?

CLINIAS.

Il le faut bien, puisque c’est à quoi tu t’es engagé.

L’ATHÉNIEN.

Je m’y suis engagé, il est vrai ; et je suis prêt à tenir parole, vu la grande envie que vous m’avez témoignée l’un et l’autre de m’entendre.

CLINIAS.

Comment n’en serions nous point curieux, quand ce ne serait qu’à cause de ce qu’il y a de