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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, XI, XII et XIII.djvu/36

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convient mieux à cet oiseau que celui de Cymindis ? Ou bien encore la colline Batiéia, autrement dite par les dieux Myriné[1], et tant d’autres exemples dans ce poète et dans d’autres. Mais ce sont là peut-être des difficultés trop grandes pour que toi ou moi nous puissions les résoudre. Le double nom dé Scamandrios et d’Astyanax sera, je pense, un sujet plus à la portée de simples mortels, et nous trouverons plus aisément ce qu’Homère a pensé de la propriété de ces deux noms, qu’il attribue au fils d’Hector. Tu connais sans doute les vers où se trouve ce dont je veux parler[2].

HERMOGÈNE.

Parfaitement.

SOCRATE.

Et lequel de ces deux noms, Astyanax ou Scamandrios, Homère te semble-t-il avoir considéré comme le plus propre à l’enfant ?

HERMOGÈNE.

Je ne puis le dire.

SOCRATE.

Voyons donc ; si on te demandait : sont-ce les plus sages ou les moins sages qui donnent les noms les plus justes ?

  1. Iliad. ΙΙ, 813.
  2. Iliad. XXII, 507.