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Page:Platon - Œuvres complètes, Les Belles Lettres, tome XIII, 2.djvu/139

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NOTICE

— F est certainement postérieur au xiie siècle. Nous savons qu’en 1420, il appartenait à Francesco Barbaro. Mais il représente une tradition distincte de A. Schanz a pu démontrer qu’il fut copié sur un manuscrit en onciales. Il doit donc se rattacher au moins à une transcription du ixe siècle[1]. Il contient un assez grand nombre de leçons intéressantes et souvent paraît se rapprocher, plus que A, du texte primitif.

Nous avons également utilisé quelques manuscrits secondaires, d’après la collation faite par Bekker. Ces derniers, de date tardive, ne sont pourtant pas à dédaigner, car plusieurs portent la trace de recensions savantes remontant à l’époque du patriarche Photios. Tels sont :

Venetus 184 = E (xve siècle) : la fameuse édition transcrite pour Bessarion par Jean Rhosus[2].

Parisinus 1642 = Κ (xve siècle).

Laurentianus Plut. 85.7 = b : écrit la même année que F. Dérive de la même source que ce dernier. Mais la divergence de certaines leçons porte à croire que l’exemplaire qui a servi de modèle portait des notes marginales diversement utilisées par F et par b[3].

Laurent. Plut. 59.1 = z (xive s.).

Laurent. Plut. 85.9 = c (xive s.).

Palatinus Vaticanus 177 = f (xve s. ? Attribué à Jean Scutariote, bien qu’il ne soit pas signé).

Ces trois derniers sont étroitement apparentés au Vatinus 1 (O)[4] du xe siècle, dont nous ne possédons que le second volume où ne se trouve pas le Minos.


  1. Cf. Alline, Histoire du texte de Platon, p. 207, 208.
  2. Cf. Alline, op. cit., p. 209 et 307.
  3. Cf. Alline, op. cit., p. 243.
  4. Cf. Alline, op. cit., p. 207.