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Page:Plotin - Ennéades, t. III.djvu/364

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LIVRE TROISIÈME.

pas santé. Mais que chacun raisonne là-dessus comme bon lui semble.

Nous avons établi qu’agir et pâtir sont des mouvements ; que, parmi les mouvements, les uns sont absolus, les autres constituent des actions ou des passions[1].

Nous avons également prouvé que les autres choses qu’on appelle des genres doivent être ramenées aux genres que nous avons reconnus[2].

Nous avons aussi parlé de la relation : nous avons dit que c’est une habitude, une manière d’être d’une chose à l’égard d’une autre, qui résulte du concours de deux choses ; nous avons expliqué que, lorsqu’une habitude de la substance constitue un rapport, cette chose est un relatif, non en tant qu’elle est substance, mais en tant qu’elle est une partie de la substance, comme le sont la main, la tête, la cause, le principe ou l’élément[3]. On peut diviser les relatifs suivant la méthode des anciens, dire que les uns sont des causes efficientes, que les autres sont des mesures, que ceux-ci consistent dans l’excès ou le défaut, que ceux-là se distinguent par leurs ressemblances et leurs différences.

Voilà ce que nous avions à dire sur les genres de l’être.


  1. Pour l’action et la passion, Voy. ci-dessus p. 179-191.
  2. Pour le temps, Voy. p. 176 ; pour le lieu, p. 177 ; pour la possession, p. 191 ; pour la situation, p. 193.
  3. Pour la relation, Voy. ci-dessus p. 160-167.