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Page:Plotin - Ennéades, t. III.djvu/678

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NOTES SUPPLÉMENTAIRES DES TOMES I ET II.

naissant que les âmes sont immortelles, ont dit qu’elles existent avant cette vie, que celles qui pèchent sont envoyées dans des corps pour revenir dans leur demeure propre, après s’être purifiées par cette épreuve. » (Epitome divinorum decretorum, de Homine.)

Cette citation se rapporte au § 12, t. II, p. 289-292.

livre iv. Questions sur l’âme, II.

Ce livre est cité par Hermias : « Plotin accorde aux dieux célestes » [outre la sensibilité] le désir. » (Commentaire sur le Phèdre, p. 95, dans l’édition du Phèdre donnée par Ast.)

Cette citation se rapporte au § 8, t. II, p. 341-343.

livre viii. De la Descente de l’âme dans le corps.

Ce livre a été cité par Hermias : « Il n’est pas vrai qu’une partie de l’âme descende, tandis qu’une autre partie reste là-haut, comme le dit Plotin. » (Commentaire sur Phèdre, p. 147.)

Cette citation se rapporte au § 8, t. II, p. 492. Elle n’est que le résumé du jugement que Proclus porte sur ce principe de la Psychologie de Plotin :

« L’âme a pour essence de se mouvoir elle-même, mais, par son commerce avec le corps, elle a participé au mouvement par autrui. De même qu’elle donne au corps une dernière image du mouvement par soi-même, de même par son rapport avec le corps elle reçoit comme une empreinte du mouvement par autrui. Par sa puissance de se mouvoir elle-même, l’âme est féconde, inventrice, tire d’elle-même des raisonnements et des sciences. Mais, par suite de l’empreinte qu’elle a reçue du mouvement par autrui, elle a besoin d’excitations étrangères. Il en résulte que les âmes plus parfaites trouvent plus de choses par elles-mêmes, et que les âmes moins parfaites réclament davantage les secours du dehors. Les unes, en effet, se meuvent plus par elles-mêmes et participent moins à la nature inférieure ; les autres se meuvent moins par elles-mêmes et partagent plus les passions du corps ; mais, quand elles font des progrès dans la perfection, qu’elles s’élèvent au-dessus du corps et séparent leurs facultés de la matière, elles deviennent également fécondes et elles découvrent alors les choses par rapport auxquelles elles étaient auparavant stériles et inhabiles, par suite de l’inertie qui leur venait de la matière, de l’affaiblissement de leur vie, et de la torpeur où les avait plongées la génération.