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Page:Plouchart - Le Cimetière des Mathurins, Cuënot-Bourges, 1923.djvu/15

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avoir la pensée d’établir leur cimetière vis-à-vis de l’une des deux entrées du château. La décence, sinon l’hygiène, leur commandait le choix d’un emplacement situé, fût-ce sous les murs du château même, derrière cette maison royale.

Ce n’est donc pas dans le bourg qu’il nous faudra rechercher le cimetière des Mathurins, mais dans cette rue Neufve, au contraire, qui mène à leur couvent et sur le parcours de laquelle, d’ailleurs, il semble que les « Comptes des Bâtiments » nous le désignent, posté à un carrefour, face à face avec son pourvoyeur, l’hôpital.

Prenons la rue Neufve et dirigeons-nous vers le couvent.

Sur la situation des bâtiments construits par les Mathurins on n’a pas de lumières que celles que nous dispensent les « Comptes des Bâtiments » au détour d’articles de devis et de règlements de comptes. Grâce au P. Dan, nous sommes fixés sur celle de la première chapelle de la Sainte-Trinité : « … et estoit cette église, dit-il, édifiée en partie où est aujourd’huy le grand escalier de la Cour du Cheval Blanc…[1] ».

Quant au cloître, Léon Palustre traduisant un règlement des « Comptes »[2], le met à l’angle sud-est du jardin de

  1. Le Trésor des Merveilles de la Maison Royale de Fontainebleau, 1642, p. 63.
  2. Comptes des bâtiments, t. I, p. 130.