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Page:Plouchart - Le Cimetière des Mathurins, Cuënot-Bourges, 1923.djvu/16

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Diane[1]. Acceptons provisoirement cette version.

Pour le logement des Mathurins, le devis de 1528 paraît assez explicite. Lorsqu’il parle d’établir « une petite montée… pour descendre de ladite galerie (la galerie de François Ier) dedans le corps d’hostel de ladite abbaye… »[2], nous reconnaissons facilement en ce corps d’hôtel le quartier principal de la communauté comprenant en cet endroit l’habitation du ministre et probablement le cloître, et les dortoir et réfectoire.

C’est donc bien là que nous sommes certains de retrouver réunis les différents offices des Mathurins, et notre assurance sera complète quand nous aurons relu un passage de l’engagement de Gilles Le Breton, cité plus haut, celui où ce maçon promet de « restablir le vieil corps d’hostel… applicqué à lospital ». L’hôpital est là également. Notre ensemble est parfait.

Hâtons-nous de l’ajouter, le projet de François Ier de faire ajuster une « montée » pour descendre de sa galerie dans l’abbaye n’a pas été réalisé. Entre le devis du roi et l’engagement du constructeur, un revirement s’est produit. Pour ne pas gêner le développement de la galerie, le couvent sera démoli et on le reconstruira plus loin.

  1. La Renaissance en France, 1881, p. 187.
  2. Comptes des bâtiments, t. I, p. 45.