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Page:Plouchart - Le Cimetière des Mathurins, Cuënot-Bourges, 1923.djvu/18

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Le Breton nous savons qu’il avoisine l’hôpital ; nous savons aussi que l’hôpital fait face au carrefour du cimetière ; nous savons encore que, ce carrefour du cimetière, nous le trouverons à un point quelconque de l’unique voie qui relia, des origines à 1529 l’abbaye au bourg : la rue Neufve.

La rue Neufve, avons-nous dit, suit le profil du château en le serrant de très près, puisqu’elle conduit vers les prés (la cour de la Fontaine non aménagée encore), et l’étang. La rue Neufve passe donc entre couvent et château, et c’est un nouveau fait acquis. Mais rien, jusqu’à présent, ne nous a indiqué sur quel point de son parcours il conviendra d’arrondir le carrefour du cimetière.

Un indice va nous y aider.

Dans l’année 1535, il est payé au sieur Josse Maillard, disent les « Comptes des Bâtiments », la somme de 140 livres pour « les ouvrages et appuis de charpenterie faits par le Roy au pourtour des allées du petit jardin fait de neuf… pour Messieurs les Enfants… »[1].

Où ce jardin a-t-il été créé, sinon à proximité du corps de logis réédifié dans la cour Ovale pour les fils de François Ier ? Nous connaissons bien déjà, de ce côté, le jardin de la Conciergerie. Mais aucune

  1. Comptes des bâtiments, t. I, p. 74.