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Page:Plouchart - Le Cimetière des Mathurins, Cuënot-Bourges, 1923.djvu/17

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Les digressions qui précèdent n’ont peut-être pas été inutiles. Elles auront contribué à nous familiariser avec la physionomie des lieux.

Voici donc relevée, aussi exactement que possible, la position des principales constructions qui composaient le couvent des Mathurins :

1o L’église, dont un côté, porche ou chevet, touche à l’endroit où se déploiera plus tard l’escalier du Fer à Cheval ;

2o Le « vieil corps d’hostel », le couvent proprement dit, s’élevant à l’ombre des murailles du château — on aurait pu y descendre de la galerie François Ier ;

3o L’hôpital « applicqué » à ce corps d’hôtel.

Comme on se le figure fort bien, les bâtiments conventuels forment bloc — à moins qu’ils ne s’alignent, on ne sait pas au juste — au flanc nord-ouest du vieux château[1].

Le cimetière n’est pas loin. Par Gilles

  1. L’architecture monastique orientait l’abside de l’église vers l’est et disposait le cloître sur le côté méridional de la nef. Le cloître, carré ou rectangulaire, était entouré de trois corps de bâtiments : à l’est, prolongeant le transept, le logis de l’abbé, le parloir et le dortoir ; au sud, les réfectoire et cuisine ; au nord, les communs et services divers. Cette règle a souvent souffert d’exceptions subordonnées à la nature des lieux. Les emplacements fixes d’un hôpital et d’un cimetière n’étaient généralement pas prévus.