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Page:Poisson - Heures perdues, 1895.djvu/252

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LE VIEUX CURÉ


« Je suis depuis trente ans curé de la paroisse,
Trente ans de dur labeur ! et c’est avec angoisse
Que je songe, en voyant mes cheveux tout blanchis,
Qu’un jour je dois partir. Et plus je réfléchis
À mon humble existence, à mon travail modeste,
Plus je tiens à garder la force qui me reste.