bilité après que le fait a été attesté par un nombre quelconque de témoins ; sera cette même probabilité, quand le fait est attesté seulement par un nombre de témoins ; et si l’on représente par avec un nombre d’accents, c’est-à-dire par , la probabilité que le témoin qui n’est pas compris dans ceux-ci, ne nous trompe pas, lorsqu’il atteste aussi la vérité du fait, l’expression de se déduira de celle de du numéro précédent, en y mettant et , au lieu de et , de sorte que l’on aura
.
La valeur de sera la probabilité primitive ; et si l’on fait successivement , etc., on déduira de cette formule
,
, etc. ;
d’où l’on conclura la valeur de par l’élimination de , celle de par l’élimination de , et ainsi de suite. Mais, si l’on fait, pour abréger,
,
l’équation précédente, aux différences finies du premier ordre, se changera en celle-ci :
,
dont l’intégrale complète est
,
en désignant par la constance arbitraire. En mettant au lieu de dans cette expression de , on en déduit effectivement
,