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Page:Poisson - Recherches sur la probabilité des jugements en matière criminelle et en matière civile, 1837.djvu/148

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et je fais, pour abréger,

.

En négligeant le carré de , qui ne pourra être qu’une très petite fraction, il vient

 ;

ce qui montre que la probabilité de l’arrivée de G après les épreuves, est plus petite ou plus grande que la fraction ou , que l’on aurait dû prendre pour la chance de G avant ces épreuves : plus grande, quand surpasse  ; plus petite, dans le cas contraire. S’il était certain que fût la chance de G, et que et fussent de grands nombres, G et H seraient très probablement arrivés proportionnellement à leurs chances respectives et , et l’égalité des l’apports et rendrait la probabilité égale à la chance , comme cela devrait être.

(48). En faisant et dans la valeur précédente de , il vient

,

pour la probabilité que G ayant eu lieu dans une première épreuve, arrivera encore dans la suivante ; et comme était la probabilité de l’arrivée de cet événement à la première épreuve, le produit de et de , ou , exprimera la probabilité de sa répétition dans les deux épreuves. En y mettant à place de , on aura pour la probabilité de la répétition de l’événement contraire ; et si l’on ajoute cette quantité à , il en résultera

,

pour la probabilité de la similitude des résultats dans les deux épreuves.