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Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome II.djvu/40

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Une vieille tradition prétend, qu’à cette place où les bruyères recouvrent maintenant un abîme, il y avait jadis un manoir féodal.

Ceci remonte pour le moins aux croisades.

Une nuit, les gens de la plaine furent éveillés par un bruit épouvantable, pareil au roulement de dix tonnerres ; ils virent des flammes envelopper le manoir et courir livides du pont-levis au faîte des tours.