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« Les 35 drames, joués 100 fois chacun, l’un dans l’autre, ont produit 6 184 000 francs, soit :
Aux directeurs | 1.400.000 |
Aux acteurs | 1.250.000 |
Aux décorateurs | 210.000 |
Aux costumiers | 149.000 |
Aux propriétaires des salles | 700.000 |
Aux comparses | 350.000 |
Aux gardes et pompiers | 70.000 |
Aux marchands de bois | 70.000 |
Aux tailleurs | 50.000 |
Aux marchands d’huile | 525.000 |
Aux cartonniers | 60.000 |
Aux musiciens | 157.000 |
Aux pauvres (droits des hospices) | 630.000 |
Aux afficheurs | 80.000 |
Aux balayeurs | 10.000 |
Aux assureurs | 60.000 |
Aux contrôleurs et employés | 140.000 |
Aux machinistes | 180.000 |
Aux coiffeurs et coiffeuses | 93.000 |
Total | 6.184.0000 |
« Mes drames ont fait vivre à Paris, pendant dix ans, 347 persones | 347 |
« En triplant le chiffre pour toute la France | 1.041 |
Ajoutez les ouvreuses, chefs de claquet, fiacres, etc | 1.458 |
Total | 6.184.0000 |
« Drames et livres, en moyenne, ont donc soldé le travail de 8 160 personnes. Ne sont pas compris là dedans les contrefacteurs belges et les traducteurs étrangers. »
Hélas ! Ces 8 160 personnes ne lui manifestèrent point la reconnaissance attendue, car jamais Alexandre Dumas ne fut nommé.
Grimm l’autre jour rappelait le souvenir de quelques candidats intéressants à des titres divers. «