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Carot pour sa communication sur les vitraux des anciennes églises ;

À M. Arondel, pour son offre du plan de Delagrive ;

À M. Gaillard, pour sa communication sur l’église des Enfants-Rouges ;

À M. Delcourt, pour sa communication relative à la maison de la rue Transnonnain ;

La lettre de M. le capitaine Paimblant du Rouil, relative à la Tour d’Auvergne, a été transmise au Comité des inscriptions parisiennes ;

La liste complète des reproductions à faire a été transmise à M. Cain, conservateur du musée Carnavalet ;

Les divers objets et les débris de poteries trouvés dans les fouilles ont été classés, par M. Lucien Lambeau, dans les armoires mises à la disposition de la Commission ;

La proposition de M. Ch. Lucas tendant à l’emploi, pour les écoles de dessin, de moulages et de modèles spéciaux recueillis dans les investigations de la Commission, a été renvoyée à la direction de l’Enseignement ;

Un exemplaire de la carte géologique des environs de Paris a été envoyé aux présidents des quatre Sous-commissions ;

Les exemplaires des photographies de l’enceinte de la Cité, offerts par la Commission à MM. Barbé, Levoisvenel et Loup, leur ont été transmis ;

Présentation est faite des cachets et des étiquettes devant être apposés sur les reproductions et sur les objets émanant de la Commission.

La Commission décide que ces marques seront appliquées par les soins de M. Brown, chargé de la régie de la somme votée par le Conseil municipal, et par M. Lucien Lambeau, secrétaire-adjoint de la 3e Sous-commission.

Il est procédé ensuite à la remise des cartes d’identité aux membres de la Commission.


M. le Président invite M. Jules Perrin à vouloir bien donner connaissance à la Commission de la continuation du dépouillement qu’il a bien voulu se charger de faire des réponses reçues, des municipalités françaises et étrangères, sur les mesures qu’elles ont pu adopter en vue de la conservation des antiquités et des richesses d’art de leurs cités.

M. Jules Périn présente la suite de son rapport[1] :


« Rapport (Suite du) sur les réponses faites par les municipalités françaises et étrangères à la demande de renseignements sur les mesures qu’elles peuvent avoir prises pour la conservation de leurs monuments et richesses d’art, qui leur avait été adressée, sur le désir exprimé par la Commission du Vieux Paris, par M. le Préfet de la Seine.


Messieurs,

Depuis que j’ai eu l’honneur, dans la séance du 5 mai 1898, de vous rendre compte de l’analyse que j’avais été chargé de faire de la première liasse de réponses et documents qu’avait reçus M. le Préfet de la Seine, à la suite de l’enquête qu’il avait ouverte, à notre sollicitation, au mois de mars dernier, tant auprès des municipalités de France que de celles des pays étrangers (Europe), notre Commission a reçu la communication d’une deuxième liasse, plus volumineuse que celle précédemment formée.

Cette deuxième série de réponses et documents ayant été dépouillée comme l’avait été la première, je suis en mesure de vous soumettre le résultat de ce travail, — qu’il ne m’a peu paru possible d’abréger plus que je ne l’ai fait, sans lui enlever une partie de son réel intérêt. Il y a, en effet, dans ces communications des villes étrangères surtout, d’utiles indications sur les mesures de protection dont sont entourées les trouvailles d’objets anciens ou présentant un caractère artistique, mis au jour par l’exécution des travaux, publics ou particuliers.

Il a paru qu’il était tout au moins intéressant de vous faire connaître, Messieurs, quelles sont les diverses dispositions adoptées en divers pays en vue de préserver de destruction les monuments anciens, ces témoins de l’histoire, et de sauvegarder les fragments d’architecture et de sculpture, ces modèles si propres à inspirer le goût du beau aux artistes et aux jeunes gens qui embrassent la carrière des arts.

On doit, d’ailleurs, constater que le senti-

  1. Voy. Procès-verbaux de la Commission du Vieux Paris, n° 4, p. 9-10.