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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/177

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» vous pour vous épargner des tourmens, vous prévenir des mesures à prendre et rassurer votre délicatesse allarmée ! »

On sent si je dus être sensible à ce procédé. Combien nous versâmes des larmes ensemble ! Je témoignais ma reconnaissance par tout ce que l’effusion du cœur permet et fait sentir à une ame délicate, lorsque Talbot entra. « Eh bien ! dit-il avec un sourire épouvantable, eh bien ! Monsi le marié, comment va ? Elle est vraiment cholie ! son visage annonce que vous êtes un bon mari. Allons, à l’ouvrache tous deux ! vous, Durand à la presse, et Madame aux écritures ». Je me levai sans oser souffler, et fus me placer à un secrétaire noir, marqué de taches rouges en bois incrusté, et qui jouaient le sang à faire horreur. J’ouvre ce