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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/211

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férent pour moi ? Je ne me l’avouais point ; mais je sentais un attrait invincible me porter vers l’endroit qu’il habitait. J’avais appris que nos Réfugiés Polonais repoussés par les Russes, avaient passé pour la plupart et forcément, dans les Corps Francs des Impériaux postés sur le Rhin. Fatale inconséquence ! que la misère et l’âge de Pradislas pouvaient seuls excuser ; il était dans ces contrées, il pouvait avoir entendu parler de mon fils. Je m’acheminai donc dans cet espoir vers Francfort pour y revoir tout ce qui m’était cher.

Je passai par Milan et Saint-Bernard, pour gagner le Lac de Genève. Arrivée en cette ville, je m’informai de la position de la petite armée de C… Je savais que le Corps d’Ernest en était rapproché et je me dirigeai de Genève sur le pays de Vaud et les

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