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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/22

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vin ; je sors de mon appartement : quel spectacle, grand Dieu ! Le Chevalier de Morsall, traîné par ses cheveux blancs, luttant contre une foule d’assassins, le jeune Ernest, surpris, sans armes, presque nud, et terrassant tout ce qui l’approche. Il allait succomber dans cette lutte inégale ; on m’entourait, on m’arrachait mon fils, j’expirais… quand une femme, un ange, un Dieu vengeur s’élance de la grande salle, et munie d’un fusil de chasse, fait feu sur la horde infernale : deux de mes gens qui la suivaient firent feu également ; la chute des meurtriers, la foudre sortant des mains de cette femme, tout contribua à précipiter les assassins hors de la maison. Madame de Visbourg ne borna pas là sa poursuite : suivie de mes gens fidéles, du jeune Ernest mis en liberté, elle chassa les assaillans jusques dans l’ave-