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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/23

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nue, où interdits, effrayés, ils se dissipèrent comme les ténèbres devant les premiers rayons du jour. Qu’on juge de notre surprise, de notre ivresse ! sauvés par une amie, une femme !… Nos caresses, nos actions de graces ne peuvent suffire à l’effusion de nos cœurs, nous tombons à genoux, et saisissant la croix qu’elle portait sur la poitrine, nous adressions au Ciel et à notre libératrice ces prières si senties, si ferventes au moment du danger, lorsque Madame de Visbourg, d’un air inspiré, nous tint à-peu-près ce discours : « Vous ne m’accuserez point de fanatisme, mes chers enfans : ma vie privée, mes principes dans la société, vous ont assez prouvé qu’en croyant à un Dieu vengeur du crime, j’ai toujours regardé l’indulgence et la tolérance comme les premières vertus

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