Aller au contenu

Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/251

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 235 )


« je n’y vois pas, cette ombre est vague, ouvrez le rideau. » Nircé les éloigne toutes deux ainsi, et sous prétexte de mesurer un module sur mon pied, elle trace vivement un mot au crayon, qu’elle me glisse adroitement ; elle reprend ensuite son dessin, esquisse deux traits avec émotion et se retire avec ses compagnes. Resté seul, je m’élance sur l’écrit placé sous mon pied, j’y lis ces mots : « Vous avez rougi, vous avez eu pitié de moi. Décence et bonté en vous, constance et douleur en moi ; de grace arrachez-moi aux suites d’une imprudence ! »

» La candeur, la situation pénible de cette aimable créature me pénétrèrent d’un tendre intérêt ; ce n’était pas de l’amour ; mais une admiration douce, une inquiétude sur le sort de cette ame pure. Combien je trouvai