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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/26

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à mon fils. On plaça un panier rempli de mes hardes les plus nécessaires sur l’âne de la ferme, on mit mon fils dans l’autre. Pour moi, chaussée de gros souliers, une baguette à la main, j’allais m’acheminer derrière ce fardeau si cher, le cœur navré, et tournant déjà des yeux pleins de larmes sur un sol adoré où je laissais la fortune, l’espérance et l’amour, lorsque je descendis dans mon cœur. C’est ici l’instant d’avouer que le jeune Pradislas y avait déjà fait une impression profonde. Je n’avais pu voir tant de graces, de mérite, sans en être touchée. Libre, riche, aimante, j’étais décidée à m’unir à lui aussi-tôt que la volonté ou la mort d’un oncle obstiné, lui aurait permis de quitter l’ordre de Malthe. Que de projets renversés ! que d’horreurs ont succédé aux plus